Le grand Napoléon, entre deux conquêtes de territoires, s’intéressait aussi aux femmes, comme chacun sait. C’est ainsi qu’en janvier 1806, au faite de sa gloire, sa sœur Caroline lui présenta une jeune femme belle comme le jour, qui n’avait pas 17 ans. Lui en avait 37! Cette parisienne se nommait Eléonore Denuelle de la Plaigne.
Cette liaison ne dura que quelques mois, juste le temps que la belle Eléonore attende un “heureux événement”. Ce qui lui confirma qu’il n’était pas stérile.
Napoléon n’oublie pas le petit Léon; en 1814, il lui constitue une rente de 12 000frs et le 18 juin 1815, avant de quitter l’Élysée pour toujours, il fait rédiger un acte de donation de 100 000frs. Quatre jours plus tard, il part pour l’exil éternel. Dans son testament, il inscrit encore le petit Léon pour 300 000frs.
Anobli, le Comte Charles Léon eut quatre enfants d’une modeste couturière, qu’il épousa en 1862.
Puis naquit Charlotte Fanny en 1867 qui se maria en Algérie en 1895 avec Armand Mesnard, rentier, dont est issu notre Daniel Napoléon… né à Sérignan le 25 août 1896.
Madame Janine Gomez-Poplin, auteure de ces recherches, nous a précisé que c’est tout à fait par hasard qu’elle a découvert qu’un arrière petit-fils de Napoléon était né à Sérignan.
Le recensements de 1896, consulté aux Archives Départementales, indique que Charlottes Léon était institutrice laïque et qu’elle logeait avec son époux et sa belle mère, rue des Écoles.
Le couple s’était marié un an auparavant à Carnot en Algérie.
Daniel Napoléon était le premier né. Malheureusement, cet enfant a été tué à la guerre de 14-18 au Fort de Pompel, dans la Marne le 17 juillet 1917. Il avait à peine 21 ans.
Croix de guerre et médaille militaire, il est inhumé au Père-Lachaise avec sa mère et sa grand-mère.
Cliquez ici pour voir la fiche de Daniel Mesnard sur le site de généalogie d’Histoire de Sérignan, et ici pour voir sa parenté avec Napoléon Bonaparte.